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CIMG4395_1.JPGPédagogie


Etablir la communication


Avant d'être une monture, le cheval est avant tout un animal social. Rien n'est moins naturel pour lui que de porter un humain sur son dos. De plus, il est loin d'être un adepte de l'exercice physique! De nombreux cavaliers n'imaginent malheureusement pas le cheval autrement. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant de constater de sérieux problèmes de communication. Le cheval affiche un malaise le plus souvent ignoré par son cavalier. Ce n'est que lorsque ce dernier s'interroge sur le manque de coopération de sa monture.


Sur le plancher des chevaux


On ne saurait trop insister sur l'importance du contact naso-nasal, du pansage et de la promenade.
Saluer son cheval demande une approche respectueuse. Souffler légèrement vers les naseaux est une salutation habituelle chez les chevaux avant de tolérer une investigation plus avancée.
Le brossage peut être comparé au grooming mutuel, un moment propice à l'établissement de liens amicaux, voire d'une réelle complicité. D'alleurs, le cheval pansé désire souvent répondre aux attentions du soigneur et le toiletter en toute réciprocité.

Souvent délaissée, la promenade à pied est une formidable opportunité pour instaurer un rapport de confiance. Les jeunes chevaux ainsi que les chevaux d'écurie, qui n'ont pas souvent l'occasion de sortir, apprennent de la sorte à découvrir des situations nouvelles. Il n'est pas inutile non plus de passer, de temps à autre, quelques heures avec son cheval au pré. Sans rien lui demander, on se contente de l'observer et de l'inviter, une ou deux fois par session, à des contacts sociaux (grooming).
En résumé, un bon cavalier est d'abord un cavalier à pied, guidant et travaillant son cheval au sol.